Lundi 29 Aout, 9h30, j’ai jeté un oeil nostalgique sur l’affiche délavée du Festival Rock En Seine en allant au boulot. La veille, j’étais passé par ce même chemin vers 00h00. Un homme pissait sur les rails du tramway. Je crois que je suis une grande nostalgique.
Pour beaucoup, ces trois jours du « dernier festival de l’année » devait représenter une forme de prolongation des vacances. Une dernière sensation de liberté avant la reprise d’un quotidien routinier. La canicule aidant, le Parc de Saint Cloud avait des allures de bord de plage cette année, à la place du sable, une terre aride et une herbe jaunie. De l’eau sortait de larges pommeaux qui arrosaient les passants, transformant ainsi le sol en flaques de boue. Pour moi, ces 3 jours sonnaient le début de mes vacances.
Des mois que j’avais les billets en ma possession. La grand messe semble d’abord lointaine, puis les affiches commencent à fleurir sur le parcours de ta routine quotidienne. Ça vous le fait vous aussi ? Ce petit frisson lorsque vous croisez l’affiche d’un événement que vous attendez impatiemment ?
Cet événement je l’attends chaque année depuis 2011. Retrouver cette sensation de parler un même langage, se sentir dans son élément. Voir des gens arborer fièrement les t-shirts de tes groupes favoris quand lorsque tu en parles autour de toi on te répond « Les qui ?! Connait pas ! » Croiser toutes ces personnes et échanger des sourires sans que cela paraisse étrange ou déplacé bah ça fait du bien.
L’édition 2011 m’avait fortement marqué avec Foo Fighters. En 2012 les Eagles Of Death Metal n’étaient alors pas aussi tristement connus et Noel Gallagher revenait pour la première fois en solo sur les lieux de l’extinction d’Oasis. Chaque année correspond à une période de ma petite vie.
En ce Lundi, je n’ose imaginer l’état de la pelouse jaunie piétinée par ces 110 000 amoureux de la musique. Je vous avoue que j’ai un rêve secret : Retourner dans le parc vide le lendemain et admirer les vestiges de ces 3 jours. Visiter une fête foraine fermée doit provoquer les mêmes sensations. Le cadre, le décor, tout y est. A la place des humains, seuls les vestiges de la fête perdurent. Comme un joyeux Cluedo où tous les coupables se seraient enfuis.
Je vous l’avais dit que j’étais une grande nostalgique.
Je pense vous rédiger un article rapide sur mes découvertes musicales de ces 3 jours. Dites moi en commentaire si vous êtes partants les amis. Personnellement, cela me fait beaucoup de bien de parler un peu d’autre chose sur mon petit espace qu’est mon blog. J’espère que vous apprécierez aussi.
Bonne soirée
Marie
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